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Après cinq ans à la tête de l’entreprise, le PDG de Harley-Davidson, Jochen Zeitz, a annoncé son intention de se retirer cette année. Pour garantir une transition en douceur, la Motor Company a mandaté une agence de recrutement au dernier trimestre 2024 afin de trouver un successeur digne de ce nom. Il est essentiel pour l’entreprise de maintenir la continuité de la direction, c’est pourquoi Zeitz continuera à exercer ses fonctions jusqu’à l’installation du nouveau dirigeant.

Cette période de transition sera cruciale pour la marque emblématique qui fait face à de nombreux défis.

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De nombreux défis

Le ou la nouvelle personne qui prendra le relais n’aura pas une tâche facile. En effet, dans le cadre du conflit commercial actuel, Harley-Davidson est de nouveau dans le viseur de l’UE. Les droits de douane imposés devraient entraîner des augmentations de prix massives ou des marges considérablement réduites, ce qui pourrait affecter la rentabilité de l’entreprise. Par ailleurs, de nombreux problèmes que Zeitz a rencontrés à son arrivée ne sont toujours pas résolus.

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La clientèle potentielle est désespérément vieillissante, et les différentes initiatives pour atteindre de jeunes motards avec de nouveaux modèles n’ont pas rencontré le succès escompté. Le passage à l’électromobilité est également un enjeu majeur. Bien que la division électrique ait été séparée sous l’égide de Zeitz et cotée en bourse en tant qu’entreprise indépendante, LiveWire, la demande pour la nouvelle plateforme de motos électriques Arrow, qui soutient les modèles S2 actuels, reste en deçà des attentes. Cependant, il convient de noter que les nouveaux modèles de touring, tels que le Street Glide et le Road Glide, ont bien mieux fonctionné sur le marché. Ces modèles sont très demandés, offrant à la marque traditionnelle des avantages, mais uniquement sur le marché domestique américain.

Des tensions avec la communauté

En parallèle des défis économiques, la culture d’entreprise chez Harley-Davidson a également été mise à l’épreuve. L’entreprise souhaitait se présenter de manière plus moderne en mettant en place un agenda DEI (Diversity, Equity and Inclusion).

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Cependant, face à l’évolution du climat social, elle a été contrainte de suspendre tous ses programmes DEI, craignant d’aliéner durablement sa clientèle fidèle. La délocalisation de la production de certains modèles en Asie, en réponse aux droits de douane de l’UE, a également suscité des tensions au sein de la communauté des motards. Harley a finalement promis que la production en Thaïlande n’aurait aucun impact sur l’emploi dans les usines américaines, assurant que des modèles clés comme les touring, les trikes et la gamme Softail continueraient à être assemblés dans l’usine d’origine.

Des défis de taille

Les nombreux défis économiques et culturels font que la direction de Harley-Davidson ne semble pas être un emploi de rêve en ce moment. Le nouveau PDG devra naviguer à travers un environnement complexe tout en revitalisant la marque pour attirer une clientèle plus jeune. Il se pourrait que Jochen Zeitz soit encore nécessaire à Milwaukee pendant un certain temps pour aider à stabiliser la situation. Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur l’avenir de Harley-Davidson et ses modèles, vous pouvez consulter leur site officiel pour plus d’informations.