Le projet de limiter le périphérique parisien à 50 km/h après les Jeux Olympiques de 2024 prend un sérieux coup d’arrêt. Le ministre des Transports, Clément Beaune, s’y oppose, remettant en question la faisabilité de cette mesure combinée à une voie réservée au covoiturage. La mairie de Paris, qui souhaite ainsi réduire la pollution et les nuisances sonores, voit son intention contrecarrée par cette décision gouvernementale.
L’opposition du gouvernement
Le ministre des Transports, Clément Beaune, annonce officiellement l’opposition du gouvernement à la limitation de vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien à la fin de l’année 2024. Cette décision intervient dans le cadre du projet de la maire de Paris, Anne Hidalgo, visant à réduire la pollution et les nuisances sonores.
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Un projet contesté
La proposition de la mairie de Paris de limiter la vitesse sur le périphérique à 50 km/h après les Jeux olympiques de 2024 est vivement contestée. Le ministre des Transports estime que cette mesure, combinée à une voie réservée au covoiturage, pourrait rendre les usagers “fous”. Cette annonce marque un coup d’arrêt significatif au projet d’Anne Hidalgo.
Les enjeux du projet
- La limitation de vitesse à 50 km/h vise à réduire la pollution et les nuisances sonores sur le périphérique parisien.
- La mairie de Paris souhaite encourager le covoiturage en réservant une voie dédiée, mais cette mesure est également remise en question par le gouvernement.
- Les élus de la majorité municipale défendent le projet en soulignant les avantages pour les habitants vivant à proximité du périphérique.
Réactions politiques
Les élus de la majorité municipale, notamment Emmanuel Grégoire et David Belliard, réagissent rapidement aux annonces du ministre des Transports. Ils regrettent la position gouvernementale et estiment que cette décision favorise les lobbies pro-voitures au détriment d’une véritable mesure sociale pour les habitants concernés.